lunes, 28 de abril de 2014


Calendario del Alma
Segunda Semana de Pascuas
Del 28 de Abril al 4 de Mayo

Yo siento la esencia de mi esencia:
Así habla el sentimiento profundo,
Que en el universo iluminado del Sol,
Se une a las olas de la luz,
Para que vaya hacia la claridad
Quiere entregarse como don de calor
En la actividad del Pensamiento
Y en esta unidad reunir fuertemente,
El Hombre y el Mundo.

Rudolf Steiner
Traducción libre del francés L.G

Calendrier de l´Ame
28 avril-4 Mai

Je sens l´essence de mon essence:
Ainsi parle le sentiment profond,
Qui, dans l´univers éclaire de soleil,
S´unit aux vagues de lumière,
A l´activité du penser
Pour qu´il aille vers la clarté,
Il veut faire don de chaleur
Et dans l´unité lier fortement,
L ´homme et le monde.

Rudolf Steiner
Traduit par Athys Floride

SeelenKalender
28, April-4-Mai
Ich fuhle Wesen meines Wesens:
So spricht Empfindung,
Die in der sonnerhellten Welt
Mit Lichtesfuten sich vereint;
Sie will dem Denken
Zur Klarheit Warme schenken
Und Mensch und Welt
In Einheit fest verbinden.
Rudolf Steiner


domingo, 20 de abril de 2014







Calendario del Alma 
Del 21 al 27 de Abril

Primera Semana de Pascuas

Él habla con el universo, olvidándose de sí mismo, 
Y recordando su origen, 
Crece el Yo en el Hombre:
Liberándose de sus singulares cadenas, 
Fundamento en ti mi verdadero Ser.

R.Steiner
Libre traducción L.G

21 – 27 April
Es spricht zum Weltenall,
Sich selbst vergessend
Und seines Urstands eingedenk,
Des Menschen wachsend Ich
In dir, befreiend mich
Aus meiner Eigenheiten Fessel,
Ergrunde ich main echtes Wesen.

R.Steiner

Il parle à l´univers, soi-même s´oubliant,
Et se souvenant de son origine,
Le Moi grandissant de l´homme :
Me libérant des chaines de ma singularité,
Je fonde en toi mon être vrai.

R.Steiner
Traducción : Athys Floride






Feliz Domingo de Gloria!





martes, 15 de abril de 2014

Le couronnement d'épine


La rencontre intérieure avec la réalité spirituelle du
couronnement d'épines, qui fait suite au lavement des pieds et à la
flagellation, révèle à la connaissance des faits spirituels et des lois qui
ne sont pas moins importants et fondamentaux que ce n'est le cas dans
le lavement des pieds et dans la flagellation. Elle révèle la manière,
voulue par le monde spirituel et conforme à ses intentions, de régler les
relations entre l'avant et l'arrière. Car cette relation doit être réglée
de manière tout aussi consciente dans le sens de l'impulsion du Christ
que les relations entre le haut et le bas et entre la droite et la gauche;
cela doit se faire par le travail spirituel, par le destin et par l'histoire du
monde.
Pour comprendre de quoi il s'agit dans la relation entre l'avant et
l'arrière, il faut d'abord considérer l'être humain du point de vue de
cette problématique. Et il faut commencer par considérer, dans sa
portée intérieure, le « simple » fait que dans ses activités de
perception, de parler, d'agir et de marcher, l'homme est orienté vers
rayant. L'homme frontal est celui qui perçoit, parle, agit avec ses mains
et se déplace avec ses jambes, alors que l'homme dorsal est aveugle,
muet et incapable d'agir.
L'organisation physique de l'homme exprime la réalité
intérieure: l'homme actif est orienté vers l'avant et l'homme passif vers
l'arrière. Par conséquent, tout courage dans la vie terrestre trouve son
expression, ainsi que ses organes, dans l'homme frontal; toute dévotion
vis-à-vis des règnes supérieurs et inconnus de l'existence est disposée
dans l'homme dorsal. Mais l'homme, tel qu'il est devenu après la Chute,
n'est pas uniquement un représentant du courage et de la dévotion; au
contraire, il est prédisposé de telle sorte que la crainte et la honte
jouent un r6le pour le moins aussi important que le courage dans la vie et la dévotion envers le destin.
Car les deux principales forces élémentaires qui sont entrées dans l'homme à cause de la Chute sont justement la crainte et la honte. Dans la Bible, ce fait est indiqué lorsqu'il y est dit qu'Adam s'est caché devant le Seigneur et que le premier couple humain a vu « qu'ils étaient nus ». Les yeux des hommes se sont en effet « ouverts », mais en même temps, les hommes on pris conscience de leur « nudité ». Lucifer a donc bien tenu sa promesse: les sens de l'homme frontal se sont ouverts sur le monde extérieur - mais en même temps est entrée en lui la honte. Et la force qui a chassé, venant de derrière, l’homme dorsal du Paradis et qui lui a fait prendre la fuite était la force de la crainte. Depuis ce temps, l'homme frontal est habité par la honte et l'homme dorsal par la crainte. Car ces deux forces empêchent l'homme d'avoir à nouveau l'expérience du « Paradis », sur le seuil duquel se tient le Gardien. La honte le fait se détourner du Paradis et la crainte l'en maintient éloigné. Or ces forces agissent principalement en restant enfouies dans le subconscient de l'homme. Là elles ont comme effet le rideau qui couvre le monde spirituel. Seulement une petite partie de ces forces transparaît dans la conscience qu'on ressent dans le corps physique. Mais si la conscience s'élève jusqu'au corps éthérique, elle se rend alors compte de ces forces. Et dans le corps éthérique elle rencontre ces forces d'une manière qui correspond à la nature du corps éthérique qui est un corps temporel. Là elle ressent la honte comme étant la puissance élémentaire qui couvre le passé; par contre la crainte est ressentie comme étant la force qui voile l'avenir. Car dans son corps éthérique l'homme est organisé de manière opposée par rapport à son organisation physique. Cela ne concerne pas uniquement le sexe, mais aussi la relation entre l'homme frontal et l'homme dorsal: quand l'homme regarde vers l'avant dans son corps physique, il regarde dans son corps éthérique vers l'arrière. L'homme qui voit, c'est-à-dire l'homme « frontal », est
dans le corps éthérique celui qui voit le passé, et l'homme « dorsal » est orienté vers l'avant, vers le futur.
Ces prédispositions arrivent à leur plein développement, dans les composantes supérieures de l'être humain, pendant la vie d'après la mort; alors l'homme vit l'état de kamaloca en une rétrospective en sens rétrograde et il vit l'état de devachan dans la direction de l'avenir.

Mais en règle générale ces prédispositions n'arrivent pas à se
développer pendant la vie entre la naissance et la mort. Elles n'arrivent
pas à se développer parce que la honte et la crainte dérobent le monde
spirituel à la vue. Ces deux forces du sentiment sont le karma
« intérieur » des éléments luciférien et ahrimanien dans l'homme. Elles
empêchent l'homme d'entrer consciemment dans le monde spirituel. Mais
les mêmes forces deviennent pour Mme des ailes, quand la honte est
transformée en conscience morale, et la crainte en vénération. Car la
honte et la crainte sont les rayons de l'épée à deux tranchants du
Gardien qui se tient sur le Seuil du monde spirituel et avec laquelle il
retient celui qui n'est pas autorisé à franchir ce Seuil; par contre, la
conscience morale éveillée et la vénération sont les deux ailes sur
lesquelles le même Gardien élève l'âme de l'homme dans le monde
spirituel.
Il s'ensuit que la rencontre avec le 6ardien du Seuil est le
troisième principe du chemin chrétien rosicrucien. Car cette rencontre
détermine la méthode de préparation et elle est aussi celle qui confère
sûreté aux connaissances concernant le monde spirituel. La partie non
transformée des éléments luciférien et ahrimanien est laissée de ce
côté-ci du Seuil, alors l'expérience ayant lieu de l'autre côté du Seuil est
sûre. Elle est donc sûre parce qu'on l'atteint sans la participation des
forces qui font naître des illusions.
Or il existe ici aussi d'autres chemins qui mènent à des
expériences spirituelles sans passer par la rencontre avec le Gardien du
Seuil. II existe par exemple des hommes qui aspirent au « repos béni
dans la lumière ». Ils y aspirent de telle sorte qu'ils veulent ressentir le
monde spirituel en tant que béatitude. Ils s'élèvent en intensifiant la vénération jusqu'à l'expérience de la béatitude lumineuse dans laquelle ils oublient tout - y compris tous les besoins et les souffrances de
l'humanité. Mais de cette manière ils contreviennent à la requête du Gardien de maintenir la conscience morale éveillée. Il est vrai qu'ils cultivent la vénération, mais l'aspiration à la béatitude (ananda) estompe
la conscience morale. Et tandis qu'elle insensibilise la conscience morale,
elle insensibilise aussi la conscience de la rencontre avec le Gardien du
Seuil. Pour la conscience, cette rencontre n'a pas lieu; à cause de cela
n'a pas lieu non plus l'entrée dans le vrai monde spirituel. La «béatitude
lumineuse » qu'on ressent sur ce chemin n’est pas le monde spirituel dans
lequel l'homme entre post mortem seulement après la purification dans
le kamaloca et où il entre aussi sur le chemin de l'initiation seulement
après la rencontre avec le Gardien, mais c'est une région particulière de
l'existence qui peut être appelée « devachan luciférien ». Cette région
est une sorte de « double luciférien de la Terre; elle est lumineuse,
mais elle ne contient aucune vérité.
D'autres personnes aspirent par contre à une connaissance de
l'invisible en surmontant la crainte Mais ils ne développent pas le
courage qui est l'expression de la vénération, mais le courage du réalisme
dépourvu de vénération. Par cela ils arrivent à l'expérience de ce qu'on
appelle « la vérité toute crue » des hommes et de l'univers. Ils font
l'expérience des mystères de la subconscience des hommes, comme de
celle de l'organisme de la Terre. Toutes les formes de l'égoïsme de
l'homme leur sont révélées et ils connaissent de nombreuses forces de
l'intérieur de la Terre. Beaucoup de courage est en effet nécessaire
pour les connaître, mais ce courage est, selon sa nature - puisqu'il est
dépourvu de vénération - du cynisme spirituel Et l'homme tel qu'il est
connu par ce chemin n'est pas le vrai homme, mais l'homme inférieur du
subconscient; et le monde qui est connu alors n'est pas le vrai monde
spirituel, mais son reflet déformé jusqu'à son contraire sous la forme
des sphères de l'intérieur de la Terre. Car il n'est pas possible d'entrer
dans le vrai monde spirituel par ce chemin, le vrai monde spirituel étant
gardé par le Gardien, et ses exigences sont le courage de la conscience
morale et la dévotion empreinte de vénération. Si on évite la rencontre
avec le Gardien, l'aspiration unilatérale ne conduit pas au monde
spirituel, mais dans le monde de Lucifer ou dans celui d'Ahrimane.
Pour cette raison, la rencontre avec le Gardien du Seuil est à la
base de la méthode de l'école chrétienne rosicrucienne dans la même
mesure que le principe du « lavement des pieds » et que celui de la
« flagellation ». Mais la rencontre avec le Gardien o des conséquences
bien déterminées pour celui qui l'a vécue. Certains mystères de
l'existence lui sont révélés et par cela il devient lui-même « gardien » de
ces mystères. Le Gardien du Seuil lui confie, à partir de ce moment, une
partie de sa mission. L'homme se trouvera investi lui-même d'une partie
de la responsabilité et de la mission qui incombait ou Gardien du Seuil.
Ce qui lui avait été confié par le monde spirituel, l'homme doit
maintenant le « garder » dans le sens de la mission du Gardien du Seuil.
Mais cela signifie que le choix de la manière dont il veut mettre son
savoir au service de l'humanité lui est laissé libre. Car la « garde » ne
consiste pas à garder secret ou à dissimuler, mais a pour mission de
rendre la connaissance accessible, de manière juste, à tous ceux qui y
aspirent consciemment et qui en ont réellement besoin.
Ainsi on confie à l'homme une nouvelle dignité quand il surmonte
l'épreuve de la rencontre avec le Gardien. On lui met une « couronne ».mais qui ne serait dans les yeux du monde que moquerie et dérision si son existence était connue; elle signifie pour la personne en question
une nouvelle souffrance et une nouvelle épreuve. Car s'il a fallu
surmonter la honte et la crainte pour satisfaire aux exigences du
Gardien du Seuil on en devient pour autant de plus en plus soi-même non
seulement représentant du mystère, mais aussi éveilleur de la honte et
de la crainte chez les autres.
L'homme ne devient pas simplement généreux donateur pour les
autres, mais en même temps il devient lui-même une épreuve pour beaucoup de personnes. Il devra accepter le fait que représenter la vérité devant les hommes éveille souvent en même temps leur honte et
leur épouvante, accepter aussi la nécessité de se tenir muet aux yeux
d'une multitude qui l'épie avidement pour lui trouver quelque chose qui
serait indigne de la vérité qu'il représente, ou bien qui cherchent dans
son cheminement les preuves d'une fausse vérité. Car la honte qui ne
veut pas être démasquée ouvre les yeux des hommes à tous les défauts
de la personnalité qui doit représenter le monde spirituel, et la crainte
qui veut rester cachée confère au regard de l'homme l'habileté de
trouver, dans la vérité spirituelle représentée par l'homme en question,
des contradictions.
C’est à de tels yeux que s'expose celui qui a pris sur lui de « garder », de représenter la vérité spirituelle. Et celui qui porte la couronne d’épines doit surmonter la honte et la crainte de s'exposer de
la sorte devant les yeux des hommes, comme il a eu à surmonter la honte
et la crainte devant la voix de la conscience morale spirituelle
représentée par le Gardien du Seuil. Il ne doit pas se laisser entraîner
dans des polémiques pour se défendre et il ne doit pas non plus reculer
épouvanté devant le « regard effronté et tranchant » des hommes qui le
dépouillent et qui dépècent ce qui lui est le plus sacré. Il ne doit se
permettre ni un pas agressif vers l'avant, ni céder d'un pas en arrière.
La couronne d'épines de sa mission l'oblige à se maintenir, à se tenir dans
la vérité. Ce maintien est en même temps l'expérience d'une nouvelle
dignité; la dignité de la vérité qu'il représente. Et cette dignité est la
vraie dignité de l'homme, la dignité du fils de l'homme.
Ce qui vient d'être caractérisé ici de manière plut6t générale peut être clarifié, en se basant sur de nombreux exemples concrets donnant une image vivante et bouleversante, quand on considère à partir de ce point de vue la vie de Rudolf Steiner. La vie de Rudolf Steiner est
effectivement la meilleure source à laquelle on peut puiser une compréhension profonde du lavement des pieds, de la flagellation, du couronnement d'épines, du portement de la croix et de la crucifixion.
Ces degrés ont été transposés par le cours de cette vie dans l'histoire spirituelle de notre époque et ils représentent en même temps les caractéristiques de l'histoire spirituelle future de l'humanité Car le couronnement d'épines est aussi, pareillement à la flagellation par exemple, une nécessité future, historique et karmique, de l'histoire du genre humain. Le couronnement d'épines deviendra une situation du domaine de l'histoire spirituelle dans le futur de l'humanité, quand « l'humanité blanche » (4) s'opposera à l'humanité ahrimanienne, après la
séparation complète des deux courants. Alors l'humanité « blanche » se tiendra comme représentante de la vérité spirituelle devant l'autre humanité, en tant que reproche et en même temps avertissement. Et elle se tiendra alors devant une humanité devenue clairvoyante de tous les manquements et faiblesses, devant une humanité qui aura non seulement
la faculté de percer à jour tout ce qui est imparfait, mais aussi la faculté d'agir de manière destructive en utilisant chaque imperfection comme porte d'entrée. Alors cette parole deviendra vérité historique:
« Celui qui a, on lui donnera, mais celui qui n'a pas, même ce qu'il a lui sera enlevé jusqu'au dernier reste » Tout bien se trouvant encore prisonnier du compromis sera anéanti par les forces de l'autre humanité. Ainsi « le dernier reste » sera enlevé à ceux qui « n'auront » pas l'attitude sans compromis.
Ici peut se finir la considération des trois premiers stades de la
Passion dans leur signification pour la méthode occulte, pour le karma et
pour l'histoire spirituelle du genre humain. Il y aurait à rajouter encore
un petit résumé spirituel-moral comprenant l'essentiel de ces étapes. Ce
résumé peut s'exprimer en courtes phrases. Car dans le lavement des
pieds, il s'agit de surmonter la fierté par le service rendu dans la
flagellation, de l'attitude sans compromis et sans pencher des deux
côtés; dans le couronnement d'épines il s'agit de se tenir au nom de la
vérité, sans fuir en avant et sans fléchir en arrière. Ainsi les trois
stades du chemin chrétien peuvent être résumés dans les paroles
:
« Que le premier soit le serviteur de tous.

Que sa main gauche ne sache pas ce que fait la droite.
Qu'il sache: le serviteur n'est pas plus grand que son maître.
»

Les prochains stades de la Passion seront discutés dans l'étude
suivante.

Notes :
(1) Rudolf Steiner décrit cette initiation chrétienne dans L'Evangile selon Jean »,
Triades, 1998, onzième conférence, et il donne dans « Seelenübungen mit Wort-
und Sinnbild-Meditationen » GA 267 des indications plus précises
pour ce chemin (pages 262 â 268) (NDT).
(2) dans « Aspects spirituels de l’Europe du Nord et de la Russie », EAR, 1981
(3) E,A.R., 1989 et Editions Novalis. 1993
(4) Le terme d' « humanité blanche » est utilisé ici dans le même sens que celui de
 — con Bradford Riley.

MEDITACION DE SEMANA SANTA HASTA LA PASCUA II. 2. La flagelación

MEDITACIONES DE SEMANA SANTA HASTA LA PASCUA II.
2. La flagelación
Si el reencuentro interior con la realidad espiritual del lavado de los pies representa el conocimiento de una ley del mundo espiritual y de un principio fundamental de aprendizaje espiritual según el método cristiano rosacruciano, un reenceuntro de la misma naturaleza con la realidad espiritual de la flagelación representa el conocimiento de otra ley del mundo espiritual y de otro principio fundamental de este aprendizaje. Se refire a la relación entre la derecha y la de la izquierda, como se refería en el lavado de los pies de la relación de lo alto y de lo bajo. Porque ordenar verdaderamente, según la voluntad de la Divinidad, la relación entre la derecha y de la izquierda en el ser humano y en su acción es una tarea de las más grandes y más amplia espiritual-moral y ella comprende un largo camino de experiencia y de aprendizaje. Se refiere esencialmente de establecer esta relación de la manera indicada en el versículo: “Que tu mano izquierda no sepa lo que hace tu mano derecha” (Mateo 6,3). Para comprender la exigencia expresada en este enunciado, y comprender también el sentido de la flagelación, es necesario admitir un hecho que ha descrito muchas veces R.Steiner (por ejemplo en las conferencias “El mundo como resultado de las acciones que se hacen en el equilibrio (2)”, y que es el siguiente : la forma humana expreswa, en su configuración simétrica, la manera en la cual las fuerzas luciferianas y ahrimanianas vienen de los dos lados a entrar en el ser humano y se equilibran el interior del hombre.” El hombre izquierdo”, es decir el ojo izquierdo, la oreja izquierda, la mano izquierda, y la pierna izquierda son “el hombre luciferiano”, mientras que “el hombre derecho” es ahrimaniano.
Entre los dos se encuentra la superficie del medio, que representa la escena sobre la cual se encuentra el Yo y el divino espiritual que actúa a través del Yo.
En este sentido, la “mano derecha” significa el aspecto ahrimaniano en el hombre y la “mano izquierda” el aspecto luciferiano. El principio que dice la mano izquierda no debe saber lo que hace la derecha significa que el saber debe ser encontrado en el tercer principio, aquel que es humano-divino, y no en el hombre izquierdo o derecho. Y él no debe encontrarse tampoco dentro de estos dos hombres, porque esto significaría una
Un choque entre lucifer y ahriman en el hombre, es decir la alianza del cálculo consciente de su objetivo y de su impulsividad personal. Una tal alianza sería lo que hay de peor: sería lo contrario de lo enunciado formulado más arriba; porque entonces la mano izquierda sabría lo que hace la derecha. Esto valdría decir que todo rectitud y toda honestidad serían imposibles, porque en toda vida del hombre se mezclaría el cálculo.
Porque la mano derecha y la mano izquierda deben bien participar en el cumplimiento de los actos, pero ellas no deben dar el motivo de estos actos.
Esto, es decir el « saber lo que hacemos », pertenece al tercer hombre que desarrolla su consciencia sobre la superficie de contacto entre el hombre izquierdo y el hombre derecho. Pero hacia este hombre del medio son lanzados los ataques viniendo de izquierda y de derecha para hacerle vacilar y balancearse de derecha a izquierda. En el interior del organismo humano tiene lugar una lucha incesante que consiste primero en un combate del luciferismo y del elemento ahrimaniano el uno contra el otro,pero que luego el establecimiento de la relación entre lo alto y lo bajo, bajo el signo del lavado de los pies se manifiesta por asaltos dados de los dos lados contra el hombre del medio. Este asalto dado de los dos lados sobre el “hijo del hombre”, que esta en medio de pie, reuniendo el Cielo y la Tierra, y que se desarrolla al interior del ser humano, es la esencia de la experiencia interior de la flagelación. Lo importante es que el verdadero hombre aprende a tenerse de pie, y que el aprende a tenerse de manera que el no se separa ni hacia la izquierda, ni hacia la derecha de la consciencia moral espiritual. Este “quedarse de pie” es al mismo tiempo el segundo fundamento espiritual-moral del aprendizaje cristiano occidental. Este aprendizaje eta basado sobre la actitud moral en la cual, entre el derecho y el deber, es a la imaginación moral que le toca la palabra decisiva, como expresión de la consciencia moral espiritual creadora. Porque la impulsión del Chrito no es ni un derecho, ni un deber, sino el extraer libre en la fuente de amor cósmico. Y este acto creador es justamente lo que Rudolf Steiner ha llamado “imaginación moral” en su “Filosofía de la Libertad” (3).
La actitud moral mencionada determina también el método concreto del aprendizaje espiritual, que está condicionado por esta actitud moral. Sobre este camino, el ejercicio de meditación debe ser construido de manera que no venga a ser ni inmersión ferviente en la oración, ni reflexión sobre, sino experiencia caracterizada por un pensamiento sólido y claro, desarrollando en la luz tranquila de la consciencia.
El rayo viviente de luz del hombre mediano no debe solamente iluminar, sino también mantenerse, con una calma firme, delante de los asaltos de derecha y de izquierda. Es la firmeza calma y ponderada que vive en la luz de un pensamiento justo y elevado lo que es importante en el ejercicio de meditación. Existe en los otros corrientes espirituales ejercicios que se distinguen fundamentalmente del ejercicio de meditación caracterizado más arriba. Por ejemplo, existen ejercicios destinados a desarrollar la perspicacia, el sentido de la observación y la habilidad de disponer los objetos de la existencia física a su gusto.
Se refiere entonces de ejercicios debiendo conferir al discípulo un progreso sobre los otros, en el mundo físico. Por otro lado, practicamos en otra orientación los ejercicios de inmersión mística, de estasis. Estos ejercicios son destinados a proveer posibles experiencias suprasensibles de clarividencia, aniquilando o atenuando la consciencia del Yo. En el primer grupo de ejercicios se refiere a dirigir la consciencia sobre el mundo físico en este caso, más de lo normal, y también de hundirse. El segundo grupo de ejercicios se refiere por el contrario de extender la actividad de la razón y de los sentidos para lograr experiencias de sueño suprasensible en un estado de inmersión estático.
Pero en el camino cristiano rosacruz no se refiere ni de hundir la consciencia en lo físico, ni de extender la consciencia de sueño en la vida diurna, sino de reunir la consciencia despierta con el mundo espiritual, y de mantener este lazo sin desviarse hacia la ensoñación o hacia lo sensitivo-físico. Mantener el lazo con el mundo espiritual gracias al rayo de la consciencia morral espiritual
Le maintien du lien avec le monde spirituel grâce au rayon de la
Consciencia moral espiritual es una actitud que puede llegar a ser de más en más una necesidad vital, está también en el destino de aquel de ejercer el mantener de este lazo con el mundo espiritual por el contenido de la meditación. Entonces logra que las dificultades interiores puedan ser superadas en el interior del hombre como consecuencia de alguna manera de él mismo y aparecen ahora en el “organismo del destino” de la persona en cuestión. Los asaltos de derecha y de izquierda, que hasta ahí eran fenómenos puramente interiores, se exteriorizan en el destino. Esto toma entonces un carácter que hará que hombre será puesto delante de un dilema que no aparece por tanto sino con el objetivo de incitar a una escogencia, pero con el fin de hacer aparecer la fuerza de no escoger. Las posibilidades de escoger se presentan entonces al hombre como Scylla y Charybde, entre otros verdaderos dilemas entre los cuales el hombre debe verdaderamente escoger. Lo que aparece entonces es un falso dilema, al cual es necesario resistir, porque no es el verdadero dilema del bien y del mal. Sino es necesario una vez insistir sobre el hecho que al mismo tiempo que el falso dilema pueden presentarse también verdaderos,
y por consecuencia es necesario superar no solo la prueba de no escoger y de resistir, sino también la prueba de la decisión cuando es necesario escoger de todos modos. Entonces el destino puede presentar otro cambio. Puede suceder que los falsos dilemas que incitan primero a la decisión se conviertan en ataques y presiones reales viniendo de los dos lados. Lo que rodea al hombre puede entonces transformarse en calumnia y en necesidad, en hostilidad y en preocupación, y llegarle golpe a golpe. Se refiere entonces de sucumbir ni a la pasión, ni a la cólera, ni al miedo, o al desaliento, sino de mantenerse en la fidelidad de espíritu. Entonces no son creencia abstractas que deben tenerse, sino solamente la consciencia que debe soportar un karma en tanto que culpable, karma que ha sido soportado en una medida incomparablemente más grande por el Inocente, de esta esta consciencia, conocimiento viene la fuerza de la humildad que es la sola fuerza que cuenta en esta situación, porque la fuerza del orgullo se ha quebrado. Lo que podemos probar de esta manera en tanto que “flagelación”, también bien al interior del ser humano, en la meditación que en destino individual, en la vida, puede y debe ser vivido también en la historia, por la parte de la humanidad que se ha decido por el Impulso del Christo en la historia del género humano. Y esta parte de la humanidad debe hacer la experiencia de la “flagelación “ histórica bajo la forma siguiente en el mundo con sus pueblos y sus razas donde no se ha acordado ningún “lugar” al cristianismo. Otros ideales y otros caminos serán aceptados por el mundo y los pueblos se combatirán a casusa de estos ideales y de estos caminos, pero ellos serán finalmente todos de acuerdo que el cristianismo es al menos superfluo.
Como al interior del organismo humano el verdadero hombre no ha tenido a su disposición sino la superficie de la copa vertical donde él debe afirmarse contra los asaltos de izquierda y de derecha, igual que el espacio entero de la humanidad organizada será poseída por otras fuerzas, y no quedara para el cristianismo espiritual viviente sino una “superficial de la copa transversal” entre la derecha y la izquierda. La Palabra del Evangelio según Mateo “ustedes serán odiados por las naciones a causa de mi nombre” debe llegar a ser realidad porque la humanidad debe llevar la realización de la misma situación como aquella que interviene en el interior del individuo en tanto que prueba sobre el camino del aprendizaje espiritual. Como todos los órganos del hombre derecho e izquierdo están en posesión de los elementos ahrimaniano y del luciferismo, a partir de los cuales parten los asaltos contra el hombre espiritual desprovisto de órganos, igual todos los pueblos del organismo de la humanidad serán organizados de tal manera que ellos serán enemigos del cristianismo; esto no será adaptado a estas organizaciones y no provendrá de ellas. Porque el verdadero cristianismo es la consciencia moral de la humanidad y el puede también tener un poco que ver con los diferentes pueblos y organizaciones como la consciencia moral individual del hombre tiene que ver con los diferentes órganos. Pero que debe significar el hecho que el cristianismo no tendrá a su disposición sino la superficie vertical entre la derecha y la izquierda? Esto significa que el cristianismo no tendrá en realidad ningún lugar, el será excluido de todo lo que es organizado ( y el mundo pertenecerá a las organización ). No podrá desarrollarse sino en la consciencia individual y en la relación consciente entre las individualidades. El cristianismo llegará a ser, en la secuencia de su historia, “un reino que no es de este mundo”. Y esto no es que en este momento que el elevará toda su fuerza, porque él será esntonoces realmente y definitivamente sin compromisos. Porque la debilidad del crisitanismo histórico consiste en el hecho que el esta oscurecido por el espíritu de compromiso. Este espíritu de compromiso se manifiesta sobretodo en el hecho de poner sus propias esperanzsas en alguna cosa que no es el “Espiritu El-mismo. Creemos encontrar las alas en las ideas, de las fuerzas y de los medios tomados en otras fuentes. Mientras que duren estas ilusiones, el cristianismo no puede desarrollarse completamente como fuerza activa en las almas humanas. Porque su desarrollo completo está condicionado por la entera devoción del alma. Y esta devoción entera del alma puede aparecer cuando interviene la prueba de la flagelación. Esto no es sino en esta situación que se van las ilusiones del espíritu de compromiso y del deseo de apoyarse sobre otra cosa que no es lo que fluye por la puerta de la consciencia moral, como revelación espiritual viviente. Pero esta prueba es al mismo tiempo experiencia: hacemos la experiencia de la realidad de la Impulsión del Christo de manera más clara y más fuerte que en cualquier otra situación. Y la consecuencia de esta experiencia – será válida también para la vida interior del individuo como para la historia espiritual de la humanidad – es como la Impulsión del Christo “desprovista de lugar” llega justamente a ganar un lugar, espacio.
Ella logra un lugar en el interior del organismo humano, no en cualquier órgano aislado sino en la sangre que circula en todos los órganos.
Y a partir de la sangre, ella transforma interiormente, poco a poco, todo el organismo, aquel de la izquierda como aquel de la derecha. Entonces aparece el estado que es caracterizado por las palabras: “que la mano izquierda no debe saber lo que hace la derecha”, porque el saber pertenecerá al hombre de la Consciencia moral y no al hombre de la izquierda o al hombre de la derecha. Igualmente será con las consecuencias históricas del cristianismo que habrá vivido la flagelación en la historia. Entonces el cristianismo resentido como no siendo “ de este mundo” llegara a ser una corriente espiritual etérica como la circulación de la sangre, atravesará todo el organismo de la humanidad. Esta corriente de efecto de la consciencia moral espiritual recorrerá “todos los pueblos”, transformándolos interiormente y liberándolos de lazos del espíritu de grupo y de la organización. Y en la medida donde encontrará un eco cerca de los hombres y de grupos de personas de todos los pueblos, una nueva comunidad cultural de la humanidad se transformara progresivamente: la comunidad cultural que es llamada en el Apocalipsis de Juan “Filadelfia” y que es, en la terminología de la ciencia espiritual, la sexta epoca de la cultura post atlalnteana. La Sexta cultura post atlanteana será la cultura de la Impulsión del Christo que no recorrerá toda la humanidad en tanto que doctrina, sino sobre todo como fuerza social. Y esta cultura tendrá viveros en “todas las naciones” y será un lazo de la Unidad Fraternal del Genero Humano reuniendo todos los pueblos y países. Porque ella será el fruto de poner en orden las relaciones entre la derecha y la izquierda en el sentido de la experiencia como la prueba de la flagelación que se hizo posible.”
V.Tomberg.

lunes, 14 de abril de 2014

Meditación Primer día de la Semana Santa

EL LAVATORIO DE LOS PIES:  LA HUMILDAD 



Meditación Segundo día de Semana Santa:  

LA FLAGELACION:  Mantenerse firme en los Principios Morales Espirituales, no dejarse llevar por las insinuación de Lucifer y Ahriman. Adquirir la Fuerza Interior para superar las Pruebas y Obstaculos.
















MEDITACION DEL MES DE
Abril
21 de marzo al 20 de abril

La devoción se convierte en el poder del sacrificio.